CUATRO AUTORES EN PARIS

CUATRO AUTORES
Vient de paraître

Touches blanches, touches noires

de Manuel Garrido Palacios
traduction de l'espagnol par
 Marie-Claire Durand Guiziou et Jean-Marie Florès
L’imaginaire se conjugue avec la réalité dans ce roman qui distille amertume et douceur, amour et haine, cruauté et vengeance dans un quotidien qui met en scène des habitants du village de Mambraseca, perdu au milieu des scories d’une mine abandonnée et soumis à l’infamie d’un cacique local. L’onde musicale d’une Tarentelle fera vibrer ce hameau en détresse sur fond de guerre civile. À Mambraseca, tous appartiennent au silence éclatant de leurs rêves ; l’infatigable voix de Fátima et la musique de Balbina donnent enfin une consistance à la désolation.

Manuel Garrido Palacios, de l’Académie nord-américaine de langue espagnole de New York, est né à Huelva (Espagne). Poète et écrivain, prix Borges de la narration (1995, Los Angeles, Californie), il a publié plus d’une dizaine d’ouvrages en Espagne. Il a reçu également de nombreuses distinctions en tant que réalisateur (Harpe d’or du festival de Dublin, Prix national de télévision, prix Ondas, etc.).
 


La Ruche

de Mahmoud Chokrollahi
La Ruche est l’histoire d’une illusion puissante et dangereuse comme peut l’être la réalité. Le jeune Hans, égaré dans un château dont on s’extrait difficilement, se voit confier la succession du Professeur, son vieux maître. Ballotté dans un univers machiavélique, où tuer n’est pas un péché capital, il tente de percer le secret de l’incendie du petit matin du vingt février… C’est le pays de la Reine et de ses soldats. Un pays sans frontières, avec ses vastes plaines, le pays des rêves, des rêves devenus cauchemars… Une fable sur la malédiction du Pouvoir où sont mis à nu les rouages de la soumission.
Le roman parcourt le cauchemar éveillé de notre existence.
Mahmoud Chokrollahi est né à Qom (Iran). Avec ce premier roman, il signe une écriture singulière qui chemine entre réel et imaginaire.



À paraître en  novembre
         
À la cave comme au ciel

de Christian Dufourquet

Un vieux lettré mélancolique somnole, dans une pièce envahie de livres, un fusil rouillé à la main. Une femme de ménage enchaîne les petits boulots. Un marginal sillonne la campagne. Ces trois personnages se croisent, se heurtent, parfois mortellement, dans une petite ville, au cœur d'un pays dévasté. La présence des livres, obsédante, invite à s'interroger sur leur pouvoir. Ou sur ce qu'il en reste…

  
Christian Dufourquet a publié de courts romans aux éditions Maurice Nadeau dont le remarqué Franz et Mania (2005) ainsi que de la poésie aux éditions Guy Chambelland et L’arachnoïde.

   
Le Dilettante

de Tchavdar Moutafov

Traduction du bulgare par Krasimir Kavaldjiev
Le Dilettante n’a pas d’équivalent dans notre littérature. Son écriture s’apparente au courant grotesque dans l’expressionnisme bulgare, dans une sorte de libre création. Le Dilettante, réifié dès le début après avoir succombé à l’oppression des objets, affiche les traits d’un dandy décadent fin-de-siècle. Un roman étonnant de modernité, aux influences littéraires diverses, Baudelaire, Maeterlinck ... source d’inspiration des auteurs bulgares contemporains.
Tchavdar Moutafov (1889-1954) est l’auteur du Dilettante, roman bulgare des plus excentriques. Très mar qué par la littérature et la culture germanophones, il est l’au teur de plusieurs nouvelles et essais et de deux romans : Le Dilettante (1926) et La première bataille (1941).

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Éditions Le Soupirail